Belgique, mon tendre Amour !

L’Histoire a tendance à se répéter même si les principaux protagonistes varient inlassablement. Après la guerre de Cent Ans pendant laquelle la France et l’Angleterre se sont affrontés lors de nombreux conflits, entrecoupés de trêves plus ou moins longues, voici que la guerre des Cent Jours entre les Francophones et les Néerlandophones ravage la Belgique… et l’accord de paix n’est pas prêt d’être signé, notre gouvernement actuel ne ressemblant ni plus ni moins qu’à un poulet sans tête !

Certes, que ce soit les Néerlandophones ou les Francophones, chaque camp avance ses pions selon une stratégie minutieuse mais sans tenir compte de celle de l’adversaire. Les joutes verbales sont quotidiennes, les assauts se multiplient… mais jusqu’à quand et pour quel(s) résultat(s) ?

Comme dans tous les combats, les dommages collatéraux sont nombreux. Ainsi, la Communauté germanophone semble être écartée de toutes les discussions ; Bruxelles, capitale de l’Europe, et sa périphérie sont pris en otages par les deux camps ; l’image de la nation est tournée en ridicule dans les autres pays ; etc.

Au Nord comme au Sud, la population s’interroge et prend position. De la sorte apparaissent au grand jour, des deux côtés de la frontière linguistique, des individus qui veulent profiter du mal-être politique actuel pour faire imploser le pays. Heureusement, d’autres personnes défendent corps et âmes, en unissant leur force, la Belgique, sa culture et ses valeurs. Pétitions, manifestions, articles de presse,… les armes pacifistes employées par les démineurs du conflit sont abondantes et signifient l’attachement de la majorité de la population au drapeau noir, jaune et rouge.

Nous aimons notre pays et nous sommes affligés de voir que de tristes sires qui se disent les représentants du peuple jouer à la guerre communautaire plutôt qu’être les dirigeants actifs aidant socialement et économiquement une population qui souffre de plus en plus de l’augmentation du coût de la vie. Montrons au monde entier que l’unité de la Belgique n’est pas une illusion en assumant nos droits et nos devoirs de citoyen responsable : nous voulons vivre, non pas sur un territoire peuplé d’égoïstes belliqueux mais dans un état solidaire, humain et égalitaire.


« Soyons unis ! Flamands, Wallons, ce ne sont là que des prénoms, Belge est notre nom de famille ! »

Antoine CLESSE (1816-1889)





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