Les immigrants doivent s’adapter à leur terre d’accueil
Fin novembre 2007, Kevin Rudd remportait les élections australiennes et endossait le costume de Premier Ministre qui appartenait précédemment à John Howard. Depuis lors, ce dernier a continué à exprimer clairement sa pensée sur de nombreux sujet dont l’immigration et il a osé dire tout haut ce que beaucoup de politiciens préfèrent taire, surtout en Europe : c’est aux immigrants de s’adapter à leur terre d’accueil et non pas l’inverse.
Ainsi, les étrangers qui s’installent quelque part doivent s’intégrer en apprenant la langue locale, en respectant les us, les coutumes, les habitants et le mode de vie de leur pays d’accueil. Tout cela est une question de bien-être personnel et de respect d’autrui. L’immigration en soi n’a rien de dérangeant et l’histoire de la civilisation humaine n’est qu’un déplacement perpétuel de différents peuples. Qui oserait affirmer qu’il est 100% Belge, Américain ou bien encore Argentin ? Depuis l’indépendance en 1830 de la Belgique, de nombreux immigrants sont venus s’y installer pour vivre et travailler. Le cas des charbonnages est flagrant : la plupart des mineurs n’étaient pas Belges mais Polonais, Italiens et Espagnols. Ces individus ont quitté leur terre natale et se sont parfaitement intégrés à leur pays d’accueil mais ils n’ont pas oublié leurs racines culturelles et linguistiques, simplement ils l’ont assimilées au mode de vie belge et n’ont en rien cherché à l’imposer aux autochtones.
Néanmoins, si l’étranger doit tout faire pour s’intégrer dans son pays d’accueil, il importe aussi que celui qui le reçoit fasse un pas vers lui et lui tende la main. Bien souvent, nous ouvrons nos portes à tous les préjugés concernant les étrangers et nous avons tendance à vouloir les ghettoïser. Rappelons-nous la situation des travailleurs italiens qui sont venus en Belgique pour travailler dans les mines au lendemain de la guerre et qui ont été parqués dans les anciens camps de prisonniers allemands.
De nos jours, par exemple, la plupart des gens portent, consciemment ou non, un regard différent selon qu’un crime est commis par un Belge ou une personne issue de l’immigration. Arrêtons de nous braquer sur tous les étrangers : ceux qui se sont intégrés à notre pays et respectent les valeurs liées à notre système de vie ont le droit de vivre en paix. Le problème vient de ceux qui tentent d’imposer à tout prix leurs traditions et leurs coutumes sur notre territoire et qui ne veulent absolument pas s’adapter à leur pays d’accueil. Il est donc indispensable de ne pas effectuer d’amalgame entre les étrangers qui cherchent à s’intégrer et ceux qui ne le désirent nullement. C’est aux politiciens d’imposer des lois strictes pour empêcher que l’identité nationale de la terre d’accueil ne soit mise à mal par ceux qui n’en désirent pas et qui tentent d’imposer des traditions dangereuses et inégalitaires (excisions, mariages forcés, inégalité des sexes, crimes d’honneur, etc.) Toutefois, n’oublions pas qu’en Belgique, il existe aussi des Belges qui ne respectent pas leur pays maternel ainsi que sa culture, ses lois et sa population. Ne tombons pas dans les stéréotypes et les idées reçues sur les étrangers véhiculés par les partis d’extrême droite. Tout le monde ne doit pas être mis dans le même sac ! L’incompréhension et l’intolérance ne viennent pas le plus souvent d’un manque d’intelligence mais d’un manque de sens : pour vivre en harmonie n’importe où sur Terre, le respect entre les individus doit être mutuel.
« Nous sommes tous des immigrés, il n’y a que le lieu de naissance qui change. »
Auteur inconnu
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