Le péché capital

« La curiosité naît de la jalousie. »

Molière, extrait de Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux, 1661

Quelle que soit l’époque, il y a toujours eu des gens qui posaient des questions idiotes sur les actes d’autres individus : « Pourquoi fais-tu ci ? », « Pourquoi fais-tu ça ? », « Qu’est-ce que cela te rapporte ? », etc.

Mais au lieu de regarder dans l’assiette du voisin pour voir si son repas est plus appétissant, pourquoi ces personnes ne mangent-elles pas ce qu’elles ont ? Est-il donc nécessaire d’observer et de dévisager les autres pour survivre ? Le bonheur personnel doit-il naître dans l’envie et la critique d’autrui ?

S’il est plus simple de jalouser autrui, il est plus difficile de poser des actions concrètes et efficaces tant pour soi que pour les autres. Il est si facile de détruire mais combien ardu d’édifier ! Agir exige des efforts et de la volonté, critiquer sans fondement dévoile l’envie et incite à la malhonnêteté.

Il y a deux catégories d’individus : ceux qui sont sur le devant de la scène et ceux qui envient d’être à leur place. Et si on inversait les rôles ? Peut-être que ceux qui travaillent aimeraient bien se reposer un peu et laisser leur place à tous les gens qui les jalousent.

La responsabilité de chacun implique deux actes : oser dire et vouloir agir. Pourtant nombre de personnes préfèrent se muer en défenseurs de la mauvaise foi, critiquant à tout va ce qu’eux-mêmes sont incapables de faire !

A tout ceux qui souffrent quotidiennement des attaques féroces d’envieux insatiables, nous n’avons qu’une chose à leur dire :

« Contemplez la personne qui vous critique car prisonnière de sa propre jalousie elle ne fait que vous admirer ! »





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