Il suffit d’ouvrir son journal ou de regarder la télévision pour voir des gens heureux au volant de leur nouvelle voiture ou d’observer des individus au sourire radieux car ils viennent d’acheter le tout dernier modèle de G.SM. à la mode. Certes les publicités sont magiques mais elles sont également bien éloignées de la réalité.

Ainsi, les véritables sources de bonheur ne sont pas monétaires ou matérielles ; elles n’ont aucune valeur par rapport à toutes ces petites choses de la vie qui ne s’achètent pas. Bien évidemment, il est nécessaire pour vivre dignement de pouvoir disposer d’un minimum de confort et de pas avoir à s’inquiéter du lendemain parce qu’il est difficile d’être pleinement heureux lorsque l’on vit dans la pauvreté. Toutefois, la joie de vivre d’une personne ne dépend pas de sa fortune personnelle, de la taille de sa maison et du nombre d’écrans plasma qu’elle possède sinon les riches ne se suicideraient pas et les artistes ne se drogueraient pas. Pensez-vous vraiment que les princesses d’aujourd’hui sont aussi heureuses que celles dans les contes de fée de notre enfance ? Le bonheur ne s’achète pas. Il est présent en chacun d’entre nous mais encore faut-il trouver les clés permettant d’ouvrir les portes du bien-être personnel. Pour y parvenir, il faut être en accord avec soi, avec l’existence que l’on mène ainsi qu’avec les autres. Beaucoup de gens cherchent le bonheur à l’extérieur, pourtant nous possédons tous ce trésor inestimable en nous-mêmes ; ça ne dépend que de nous de le voir… Le bonheur sur catalogue, ça n’existe pas !

La quête du bonheur est une utopie pour les gens dont les seuls buts dans la vie sont d’avoir plus d’argent, de notoriété, de maisons, de voitures,… comme si l’accumulation de biens matériels soulage aussi bien leur porte-monnaie que leur esprit ! Pour goûter aux plaisirs de la vie et du véritable bonheur, apprenons d’abord à jouir pleinement de notre fortune intérieure.

« Les gens passent leur vie à chercher le bonheur. L’ironie, c’est qu’il n’y a qu’à regarder
à l’intérieur de soi pour le trouver. »

Ramona L. Anderson