Tendons l’oreille à notre esprit
Une maladie ravage les civilisations depuis des millénaires et répand la discorde à tous les niveaux de l’existence. Les plus grands philosophes de toutes les époques se sont penchés sur ce fléau afin de mieux le cerner et le comprendre. Chacun a émis ses propres hypothèses pour finalement parvenir à une conclusion commune : l’Homme a l’art de critiquer tout ce qui l’entoure – la société, les autres Hommes,… – sans être capable de porter un regard objectif et critique sur lui-même.
Pourtant, s’il est vrai que l’on apprend beaucoup des autres en écoutant leurs paroles, il faut néanmoins que ces dernières soient remplies de bon sens. Il ne sert à rien de critiquer sans fondement si l’on ne veut pas déclencher des disputes qui peuvent prendre des ampleurs considérables.
Avant de regarder tout ce qui nous entoure, il faut apprendre à se regarder dans un miroir et se poser une question simple mais hautement indispensable : « Qui suis-je vraiment ? » En effet, il ne sert à rien de parler sur les autres si l’on est totalement incapable de parler sans hypocrisie sur soi-même. Il est donc essentiel d’apprendre à se connaître, à être soi-même et à porter un jugement objectif sur tous les actes de notre vie bien avant de pouvoir oser lancer des critiques sur les autres et notre monde. Savoir se remettre en question régulièrement permet d’atteindre la symbiose entre le corps et l’esprit. Si tout le monde se sentait bien, il n’y aurait plus de critiques injustifiées et injustifiables ; les conflits n’auraient donc plus lieu d’être.
La route qui mène à cet état d’esprit est longue et parsemée d’embûches. Pourtant, elle reste accessible à toutes les personnes qui voudraient y parvenir.
« La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. »
Georges Brassens, compositeur et interprète français (22 octobre 1921 - 29 octobre 1981)
|