« La santé, c’est un esprit sain dans un corps sain. »

Homère, poète équipe grec, VIIème siècle avant J.C.

La quête du bonheur et de l’épanouissement personnel est loin d’être une sinécure pour nombre d’individus, chacun essayant d’ériger le sanctuaire de son propre bien-être à la force de son corps et de son esprit. Cependant, si la santé est défaillante, elle va nécroser l’organisme ainsi que l’esprit de la personne malade. Comment, dès lors, oser espérer être heureux ?

En effet, la santé est la source d’énergie même de toute forme de vie épanouie. Sans elle, le corps est affaibli par un torrent de douleurs et l’esprit est plongé dans un tourbillon d’angoisse. L’homme ne peut plus se concentrer sur ses activités, ses envies, etc. Il ne vit plus sa vie, il la subit : trop préoccupé par le mal qui l’accable, il perd de vue sa raison d’être et sa quête du bonheur. Il suffit d’observer notre société contemporaine pour comprendre que sans une santé de fer, on termine vite rouillé : ainsi, même avec une mutualité et une assurance, de plus en plus de personnes sont forcées de vendre leurs biens ou de demander un prêt pour se payer un traitement… Mais quand aucune somme d’argent n’est disponible, l’espoir de guérison s’envole en même temps que la vie quitte lentement l’être de chair et de sang. Doit-on tolérer qu’il faille être pourvu d’une bonne bourse pour pouvoir être soigné et guéri ?

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »

Article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme