Il n’y a pas pire existence que de vivre sans la liberté de tenter, d’expérimenter, de tester, de découvrir, etc. Malheureusement, la peur de l’échec refrène les ardeurs de beaucoup de gens au point qu’ils ne cherchent pas à profiter pleinement de leur vie pour s’épanouir. Dès lors, il n’est guère difficile de comprendre pourquoi tant d’individus ne sont pas satisfaits de leur existence, pourquoi tant de gens ont une vie dont personne n’a envie et pourquoi ils ressentent inévitablement, un jour ou l’autre, de la frustration. La plupart des individus préfèrent le confort de la routine quotidienne, qui implique la banalité, au détriment du changement et de la prise de responsabilité. Même si certains semblent heureux et satisfaits d’une existence sans incidents, au fond d’eux-mêmes, ils savent qu’en osant un peu plus souvent de défier la vie en croyant en leurs capacités, ils pourraient en tirer des résultats savoureux.

Malgré les échecs, il ne faut pas se décourager et on finit forcément par réussir. La seule condition requise est d’oser entreprendre ! Quand on veut se lancer dans un projet, il est logique d’éprouver quelques doutes et réticences. Pourtant, il faut croire en soi et se dire que ce sont ceux qui tentent qui peuvent se targuer d’accomplir de grandes choses. Pour pouvoir réussir, il faut également apprendre à tomber et à se relever pour continuer sa route afin de comprendre les rouages de la vie, d’en assimiler les moindres détails afin de savoir de quelle façon agir sur chaque élément pour le faire jouer en sa faveur. C’est par les essais – positifs ou non – que l’on apprend à jouir de la vie et à s’épanouir pleinement. A l’impossible, nul n’est tenu pour celui qui tente, sinon la majorité des bébés refuserait d’apprendre à marcher tant cela lui paraît difficile !

Alors, quand on échoue dans quoi que ce soit, au lieu de se dire que l’on aurait mieux fait de ne rien essayer, il faut plutôt retirer ce que l’on a appris de cet échec pour mieux distinguer ce que l’on maîtrise ou pas pour que, la prochaine fois, on se rapproche davantage du succès.

Si l’on ne connaît jamais l’échec parce que quoi que l’on entreprenne, on réussit à chaque fois du premier coup, serait-on véritablement heureux et épanoui ? Au début, on serait certainement souriant et on éprouverait une sensation grisante. Cependant, avec le temps, on se rendrait compte que les choses perdent de leur intérêt et, finalement, plus rien de serait véritablement intéressant à réaliser vu que l’on serait sûr d’y parvenir. En fait, plus on trime et on galère pour obtenir quelque chose, plus on est satisfait de l’avoir accompli et le mérite que l’on ressent est d’autant plus grand. De surcroît, quand on arrive à un succès après une série d’échecs, on ne doute pas de son mérite : on sait que ce n’est pas la chance qui nous a conduit là où on est et on sait qu’avec de la motivation et de la volonté, on peut avancer toujours un peu plus.

Il ne faut jamais baisser les bras ; au contraire, poursuivre ses objectifs pour les concrétiser, malgré les échecs, c’est déjà tendre vers le succès et lorsqu’on y parvient, on peut être fier de soi et complètement épanoui.

« L’échec est le fondement de la réussite. »

Lao-Tseu, philosophe chinois (de – 550 à – 490 avant J.C.)